Parcs protégés, Espèces protégées
En décembre, nous avons assisté à la signature historique de l’accord Kunming-Montréal lors de la COP15, au cours de laquelle le Canada s’est engagé à stopper et à inverser la perte de biodiversité d’ici 2030. Cet engagement comprend la protection d’au moins 30 % des terres et des océans.
La protection de la biodiversité est cruciale, car le changement climatique et la perte de biodiversité vont de pair. Chaque crise exacerbe l’autre. Alors que le changement climatique entraîne la disparition d’espèces entières, la perte de la nature rend les écosystèmes plus vulnérables au changement climatique.
Les parcs protégés sont un élément essentiel pour stopper et inverser la perte de la nature, tout en ralentissant le rythme d’extinction des espèces. Les parcs de la vallée de l’Outaouais abritent des animaux sauvages qui y trouvent de l’espace pour se nourrir et élever leur famille.
Espèces en péril dans le parc de la Gatineau
Le parc de la Gatineau abrite 90 espèces végétales et 60 espèces animales menacées, dont le petit blongios, le ginseng d’Amérique, l’une des plus grandes populations d’ail des bois du Québec et le rare papillon porte-queue du genévrier.
Le parc de la Gatineau se trouve dans une zone de transition entre la forêt boréale du Bouclier canadien, au nord, et la forêt tempérée de l’Est des basses terres du Saint-Laurent, au sud. Cela signifie que les animaux de l’une ou l’autre de ces zones dépendent tous deux du parc de la Gatineau pour leur survie.
L’impact de l’urbanisation et du développement sur les personnes et les espèces
L’urbanisation et le développement menacent les espèces en péril qui vivent dans le parc de la Gatineau.
De plus, il n’existe actuellement aucune stratégie adéquate d’utilisation des terrains environnants et de la zone tampon entre le parc de la Gatineau et les zones de développement adjacentes.
Résultat ?
Le développement se fait juste à côté des limites du parc, de sorte que les espèces évitent les bords extérieurs en raison de la fragmentation de l’habitat et de la présence humaine. La valeur du parc pour les espèces diminue et les grands animaux, comme l’orignal, sont obligés de pénétrer dans la banlieue de Gatineau, au péril de leur propre sécurité et de celle des membres de la communauté.
La réduction de la fragmentation de l’habitat soutient l’action climatique
La réduction des dommages causés par l’activité humaine, comme l’urbanisation, le développement de la construction et la fragmentation de l’habitat dans le parc de la Gatineau et ses environs, réduit la pression exercée sur l’écosystème du parc et contribue à l’action climatique.
Un grand arbre peut absorber jusqu’à 150 kg de dioxyde de carbone par an. Une forêt intacte aussi vaste que le parc de la Gatineau jouerait un rôle essentiel dans l’atténuation des gaz à effet de serre et la réduction de la pollution atmosphérique.
Comment vous pouvez faire de ce projet une réalité
En mars, la députée du Pontiac, Sophie Chatel, s’est levée à la Chambre des communes pour présenter notre pétition demandant au gouvernement fédéral d’accorder au parc de la Gatineau une protection législative, qui comprend des limites fixées par une loi du Parlement.
Dites au gouvernement que vous voulez de meilleures protections pour le parc de la Gatineau – pour les espèces en péril et pour l’action climatique.