Comment la vallée de l’Outaouais joue un rôle dans #UneSeuleTerre
Des écosystèmes sains contribuent au développement durable, qu’il s’agisse de lutter contre les changements climatiques, de préserver des espaces sauvages florissants pour les espèces en péril, de fournir de l’air pur et de l’eau aux familles, et de bien d’autres choses encore.
Cette année, le thème de la Journée mondiale de l’environnement est #UneSeuleTerre et « appelle à une action collective et transformatrice à l’échelle mondiale pour célébrer, protéger et restaurer notre planète. »
Voici comment les espaces sauvages de la vallée de l’Outaouais jouent un rôle dans la durabilité de l’environnement, des espèces et des communautés.
Une zone humide vieille de 7 700 ans reconnue internationalement
Saviez-vous que la Ceinture de verdure abritait la plus grande tourbière et aire naturelle de la région de la capitale (et la deuxième plus grande tourbière du sud de l’Ontario) ?
La Mer bleue est une tourbière vieille de 7 700 ans où l’on trouve des plantes et des oiseaux rares dans la région, ainsi que des animaux sauvages que l’on ne trouve habituellement que dans les tourbières boréales du Nord.
La Mer bleue a été reconnue au niveau international pour son rôle dans l’atténuation des changements climatiques au moyen des désignations suivantes :
- Une zone humide d’importance internationale en vertu de la Convention de Ramsar sur les zones humides;
- Une zone humide d’importance provinciale;
- Une zone d’intérêt naturel et scientifique d’importance provinciale pour les sciences de la vie et de la terre.
En raison de ses caractéristiques écologiques uniques, la Ceinture de verdure abrite plus de 60 espèces en péril et sa protection peut aider le gouvernement du Canada à atteindre son objectif de protéger 30 % des terres et des eaux de notre pays d’ici 2030.
Un bassin versant de 2 500 kilomètres carrés qui offre des solutions naturelles aux changements climatiques
Les communautés de la vallée de l’Outaouais connaissent une augmentation du nombre d’inondations ces dernières années en raison de la crise climatique.
Les inondations ne constituent pas seulement un désagrément. Elles peuvent faire disparaître des maisons et les fermes qui nourrissent nos familles.
De grands bassins hydrographiques intacts sont l’un de nos meilleurs moyens de défense contre ces catastrophes naturelles, car les forêts matures réduisent le risque de ruissellement de l’eau dans les collectivités voisines.
Ces bassins comprennent les hautes terres emblématiques du Madawaska, dont les 2 500 kilomètres carrés de forêts, de lacs et de rivières jouent un rôle central dans l’apport de solutions fondées sur la nature pour protéger nos collectivités des effets de la crise climatique.
Un habitat pour 118 espèces rares ou en voie de disparition
Beaucoup d’entre nous connaissent le parc de la Gatineau pour ses paysages envoûtants qui s’étendent sur 361 kilomètres carrés, comprenant 50 lacs et d’innombrables sentiers dont les amateurs de plein air peuvent profiter toute l’année.
Mais le parc de la Gatineau abrite également 118 espèces rares ou en voie de disparition, dont le loup de l’Est, le lynx et le cerf de Virginie.
Le parc de la Gatineau possède la plus grande diversité d’habitats de tous les parcs du Québec, en plus d’abriter le plus grand nombre d’espèces en voie de disparition.