Parcs et aires protégées
Protéger et préserver la biodiversité de la Vallée de l’Outaouais en préconisant et en militant en faveur de l’intégrité écologique en ce qui a trait à la gestion des terres publiques; en travaillant de concert avec les autres groupes environnementaux locaux et régionaux; et, en collaborant avec les Premières Nations, les secteurs commerciaux et les gouvernements. Ceci est notre objectif. Les parcs et les aires protégées sont d’importantes ressources que nous pouvons utiliser afin de parvenir à cet objectif, puisqu’ils confèrent une protection environnementale pour la nature et la vie sauvage qui rétrécissent à vue d’œil.
Les aires protégées représentent les pierres angulaires de la protection de la vie sauvage et la SNAP-VO se concentre sur la création et la gestion des aires protégées. Nous sommes également soucieux du maintien de la connectivité naturelle et de la diversité de la faune et de la flore. Par conséquent, nous travaillons actuellement sur un projet qui assurerait la protection des rivières Noire et Coulonge, et de leurs bassins versants, et nous poursuivons nos efforts afin de faire du parc de la Gatineau un « vrai » parc. En outre, nous sommes impliqués auprès de la Corporation pour la gestion des berges de la rivière des Outaouais (CGBRO), un groupe responsable du PROJET visant à créer une réserve de biodiversité le long de la rivière des Outaouais.
Au cours de la dernière année, nous avons également présenté des commentaires relatifs à l’ébauche du plan directeur du parc de la Gatineau, à la version provisoire du plan directeur du parc national des Mille-Îles, et nous avons protesté contre le développement routier proposé, traversant la Ceinture de verdure.
Pourquoi les parcs et les aires protégées sont-ils importants?
Un mot au sujet des parcs et des aires protégées
Les aires protégées sont fondamentales en matière de conservation. Les parcs nationaux, provinciaux, territoriaux et autochtones du Canada, ainsi que les autres aires protégées, conservent notre biodiversité, purifient l’air, filtrent l’eau, et nous fournissent de la nourriture et des remèdes traditionnels. Ils nous protègent des effets des inondations, de la sécheresse et nous offrent d’incroyables possibilités de loisirs en plein air.
Pourquoi sont-ils si importants?
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Conservation de la biodiversité: Les parcs et les aires protégées jouent un rôle essentiel dans la conservation de la biodiversité mondiale et le ralentissement de l’extinction des espèces. Partout dans le monde, ces espaces protègent l’habitat de la faune et permettent aux espèces de se nourrir, d’élever leur progéniture et de vivre dans des milieux avec un minimum d’interférence humaine. Le Canada a signé la Convention sur la diversité biologique de l’Organisation des Nations Unies en 1992, reconnaissant ainsi l’importance de la conservation de la biodiversité.
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Amélioration de la santé: Les parcs et les aires protégées nous offrent des occasions privilégiées d’explorer et d’en apprendre davantage sur la nature. Près de 90% des Canadiens sont des amateurs d’activités en milieux naturels, ce qui est formidable parce que la nature contribue à notre santé. Le contact avec la nature a été associé à une réduction de l’anxiété et du stress, des séjours plus courts à l’hôpital, une fréquence cardiaque plus basse, une attention accrue et une amélioration de l’humeur.
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Diversification de l’économie: Les parcs et les aires protégées contribuent à diversifier l’économie par les ressources provenant de l’industrie écotouristique, génèrent des taxes et des impôts pour les gouvernements et créent des emplois pour les communautés locales.
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Services écosystémiques: Les milieux naturels offrent une multitude d’avantages environnementaux, dont la purification de l’air, la filtration de l’eau, le captage et stockage du carbone, l’atténuation des effets des inondations, des sécheresses et des changements climatiques.
Quels sont les différents types d’aires protégées?
Selon le système de classification des aires protégées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les catégories sont les suivantes:
Catégorie Ia – Réserve naturelle intégrale: La catégorie Ia contient des aires protégées qui sont mises en réserve pour protéger la biodiversité et aussi, éventuellement, des caractéristiques géologiques/ géomorphologiques, où les visites, l’utilisation et les impacts humains sont strictement contrôlés et limités pour garantir la protection des valeurs de conservation. Ces aires protégées peuvent servir d’aires de référence indispensables pour la recherche scientifique et la surveillance continue.
Catégorie Ib – Zone de nature sauvage: Les aires protégées de la catégorie Ib sont généralement de vastes aires intactes ou légèrement modifiées, qui ont conservé leur caractère et leur influence naturels, sans habitations humaines permanentes ou significatives, qui sont protégées et gérées aux fins de préserver leur état naturel.
Catégorie II – Parc national: Les aires protégées de la catégorie II sont de vastes aires naturelles ou quasi naturelles mises en réserve pour protéger des processus écologiques de grande échelle, ainsi que les espèces et les caractéristiques des écosystèmes de la région, qui fournissent aussi une base pour des opportunités de visites de nature spirituelle, scientifique, éducative et récréative, dans le respect de l’environnement et de la culture des communautés locales.
Catégorie III – Monument ou élément naturel: Les aires protégées de la catégorie III sont mises en réserve pour protéger un monument naturel spécifique, qui peut être un élément topographique, une montagne ou une caverne sous-marine, une caractéristique géologique telle qu’une grotte ou même un élément vivant comme un îlot boisé ancien. Ce sont généralement des aires protégées assez petites et elles ont souvent beaucoup d’importance pour les visiteurs.
Catégorie IV – Aire de gestion des habitats ou des espèces: Les aires protégées de la catégorie IV visent à protéger des espèces ou des habitats particuliers, et leur gestion reflète cette priorité. De nombreuses aires protégées de la catégorie IV ont besoin d’interventions régulières et actives pour répondre aux exigences d’espèces particulières ou pour maintenir des habitats, mais cela n’est pas une exigence de la catégorie.
Catégorie V – Paysage terrestre ou marin protégé: Une aire protégée où l’interaction des hommes et de la nature a produit, au fil du temps, une aire qui possède un caractère distinct, avec des valeurs écologiques, biologiques, culturelles et panoramiques considérables, et où la sauvegarde de l’intégrité de cette interaction est vitale pour protéger et maintenir l’aire, la conservation de la nature associée ainsi que d’autres valeurs.
Catégorie VI – Aire protégée avec utilisation durable des ressources naturelles: Les aires protégées de la catégorie VI préservent des écosystèmes et des habitats, ainsi que les valeurs culturelles et les systèmes de gestion des ressources naturelles traditionnelles qui y sont associés. Elles sont généralement vastes, et la plus grande partie de leur superficie présente des conditions naturelles ; une certaine proportion y est soumise à une gestion durable des ressources naturelles ; et une utilisation modérée des ressources naturelles, non industrielle et compatible avec la conservation de la nature, y est considérée comme l’un des objectifs principaux de l’aire.
Lien vers le système de classification de l’UICN https://portals.iucn.org/library/sites/library/files/documents/PAPS-016-Fr.pdf
AMCEZs
L’acronyme AMCEZ (Autres mesures de conservation efficaces par zone) signifie:
«Une zone géographiquement délimitée, autre qu’une aire protégée, qui est réglementée et gérée de façon à obtenir des résultats positifs et durables à long terme pour la conservation «in situ» de la diversité biologique, y compris des fonctions et services écosystémiques connexes et, le cas échéant, des valeurs culturelles, spirituelles, socioéconomiques et d’autres valeurs pertinentes localement.»
Cette définition, ainsi que les orientations des critères d’identification, fournissent les lignes directrices pour la reconnaissance et l’établissement de ces zones qui sont administrées de manière à atteindre une série d’objectifs.
Selon la Commission mondiale des aires protégées de l’Union internationale pour la conservation de la nature, les AMCEZs sont divisées en trois grandes catégories:
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Les zones qui ont des objectifs de conservation primaires, comme par exemple, un territoire gouverné par des peuples autochtones qui souhaitent que leur territoire soit reconnu comme une AMCEZ plutôt qu’une aire protégée;
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Les zones qui ont des objectifs de conservation secondaires, tels que les bassins versants administrés principalement pour les ressources en eau ayant des objectifs de conservation secondaires;
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Les zones administrées pour d’autres objectifs, gérées de manière à assurer une conservation efficace (conservation auxiliaire), comme par exemple les terres et eaux militaires où l’accès restreint a permis une protection efficace des habitats et espèces.
Pourquoi est-il important d’avoir un réseau avec différents types d’aires protégées ?
Les différentes aires protégées, les parcs nationaux, les réserves naturelles intégrales, les zones de nature sauvage et les aires de conservation autochtone sont les piliers de la conservation de la biodiversité, et contribuent ainsi à la subsistance de populations locales. Les aires protégées sont au coeur des efforts de conservation de la nature pour assurer les services écosystémiques qu’elle nous procurent comme par exemple l’approvisionnement en eau potable, nourriture, remèdes et protection contre les catastrophes naturelles. Le rôle de la nature en adaptation et en atténuation des changements climatiques est de plus en plus reconnu. On estime que le réseau mondial d’aires protégées stock au moins 15% du carbone.
Menaces et défis pour les aires protégées
Au Canada, les aires protégées sont confrontées à de nombreux défis. Leur superficie est relativement faible et elles ne sont généralement pas connectées les unes aux autres, ce qui rend difficile les déplacements de la faune entre les habitats. Particulièrement dans le sud du Canada, où les aires protégées sont des îlots de nature entourés de centres urbains ou de terres aménagées, cette situation empêche les espèces de se disperser normalement.
Par ailleurs, les aires protégées sont menacées par les impacts des activités industrielles, tel que la régulation des cours d’eau, la fragmentation des habitats et la contamination des sols, de l’air et de l’eau.
Les aires protégées sont également affectées par l’activité humaine. Alors qu’un équilibre entre les activités récréatives et la conservation de la nature existe dans un bon nombre d’aires protégées, certaines sont fortement affectées par les pressions exercées pour le développement commercial, les utilisations récréatives abusives et les conflits avec la faune.
La SNAP-VO travaille en collaboration avec les industries, les gouvernements, ainsi que les communautés locales et autochtones, afin de trouver des solutions à ces menaces et défis.
La Dumoine, la Noire et la Coulonge
Le sud-ouest du Québec présente quelques-unes des dernières occasions de protéger de grands paysages intouchés par l’humain. Les rivières Dumoine, Noire et Coulonge sont parmi les derniers bassins versants naturels du sud du Canada. Notre vision pour cette région consiste ne un réseau d’aires protégées atour des bassins versants de la Dumoine, la Noire et la Coulonge, afin de préserver la biodiversité.
Le parc de la Gatineau
Un fait un peu moins connu à propos du parc de la Gatineau est qu’il n’est pas protégé légalement! À l’opposé des autres parcs nationaux et provinciaux du Canada, les limites géographiques du parc ne sont pas encadrées légalement. De surcroît, le maintien de son intégrité écologique ne fait pas partie du mandat de la Commission de la capitale nationale, laquelle est responsable de la gestion du parc. La SNAP-VO travaille depuis plus de 50 ans à ce que le parc soit protégé, et nous faisons toujours tout ce que nous pouvons afin d’en «faire un vrai parc.»
La Ceinture de verdure
La Ceinture de verdure est l’un des endroits ayant la plus grande diversité écologique de l’est de l’Ontario. Elle abrite des centaines d’espèces de plantes, d’oiseaux, de mammifères, de reptiles et d’amphibiens. De plus, elle recèle des aires naturelles fascinantes, comme le ruisseau de Green, le marécage Rocailleux, la baie Shirleys, et des caractéristiques uniques comme celle décrivant les dunes de sable et la Mer Bleue, une tourbière vieille de 7700 ans.
Le parc national des Mille-Îles
Le parc national des Mille-Îles est situé dans un endroit stratégique au cœur de l’arche de Frontenac, reliant les parcs Adirondack et Algonquin; est caractérisé par une richesse en biodiversité; et comprend des populations d’espèces en péril. Il favorise également l’établissement d’une connexion entre les gens et la nature. De ce fait, la SNAP-VO a décidé d’utiliser ses connaissances à propos des aires protégées afin d’offrir des conseils et émettre quelques recommandations quant à la version provisoire du plan directeur du parc national des Mille-Îles.
Ceinture de verdure : oui à la protection, non au développement
La Ceinture de verdure de la capitale nationale est composée de 20 000 hectares d’espaces verts, qui vont de fermes à des forêts en passant par des zones humides.
Elle a été créée pour protéger les terres rurales qui bordent Ottawa contre l’étalement urbain. Elle représente aujourd’hui la plus grande ceinture de verdure de propriété publique au monde, avec 14 950 hectares appartenant à la Commission de la capitale nationale (CCN). Les quelques 5 050 hectares restants appartiennent à d’autres ministères et organismes fédéraux.
Cependant, la Ville d’Ottawa ne considère pas la Ceinture de verdure comme étant suffisamment précieuse pour ses citoyens, notre faune et notre économie.
Les routes et la fragmentation, comme le projet de prolongement du Transitway jusqu’à Brian Coburn/Cumberland, menacent l’intégrité écologique de la Ceinture de verdure et les plus de 60 espèces en péril qui vivent à l’intérieur de ses frontières.
La surutilisation de certaines zones et la présence d’espèces envahissantes empêchent certaines plantes et animaux de s’épanouir.
Et un manque de financement et de ressources pour l’éducation, ainsi que pour l’application des mesures de conservation et la réalisation des travaux d’entretien, signifie que la CCN ne peut pas fournir une protection adéquate.
Nous devons rappeler au gouvernement de l’Ontario que la Ceinture de verdure a été créée pour les gens, et qu’on ne peut pas empiéter sur son territoire à des fins de développement urbain et de réalisation de profits.
Ensemble, nous pouvons protéger la Ceinture de verdure et ses paysages emblématiques pour les générations futures et pour les espèces en danger dont la survie en dépend.
Dites au gouvernement de l’Ontario de protéger l’emblématique Ceinture de verdure en un seul geste facile. Signez la pétition dès maintenant (en anglais seulement).
Une zone humide de 7 700 ans reconnue internationalement
Dans la Ceinture de verdure se trouve la Mer Bleue, la plus grande tourbière et aire naturelle de la région de la capitale et la deuxième plus grande tourbière du sud de l’Ontario.
Cette tourbière vieille de 7 700 ans ne représente pas seulement un habitat pour des plantes et des oiseaux rares dans la région : elle abrite également une faune que l’on trouve généralement dans les tourbières boréales du nord. À la Mer Bleue, vous pourrez observer des rats musqués, des visons, des lapins à queue blanche et des lièvres d’Amérique, des cerfs de Virginie, des orignaux, etc.
La Mer Bleue est également reconnue partout au Canada et à l’échelle internationale pour son rôle dans l’atténuation des changements climatiques dans le cadre des désignations suivantes :
- Une zone humide d’importance internationale en vertu de la Convention de Ramsar sur les zones humides;
- Une zone humide d’importance provinciale;
- Une zone d’intérêt naturel et scientifique d’importance provinciale pour les sciences de la vie et de la terre.
La Mer Bleue vous offre une occasion unique de découvrir un paysage boréal nordique à quelques minutes du centre-ville d’Ottawa.
Nous avons besoin de la Ceinture de verdure pour nourrir nos familles
L’approvisionnement alimentaire dans le monde entier est confronté à un défi imminent.
La population mondiale devrait passer de 7,8 milliards en 2020 à 9,9 milliards d’ici 2050.
L’augmentation de la population mondiale s’accompagne d’une augmentation des besoins alimentaires de nos collectivités. Au cours des 30 prochaines années, les experts prévoient qu’il faudra augmenter la production d’aliments d’au moins 70 %.
La Ceinture de verdure peut contribuer à réduire l’insécurité alimentaire dans la vallée de l’Outaouais.
Environ 5 000 hectares de la Ceinture de verdure sont loués à des agriculteurs. La pratique de l’agriculture durable dans un milieu quasi urbain signifie que ces fermes peuvent jouer un rôle essentiel pour nourrir nos familles.
Avec près de 1,5 million de personnes vivant dans la vallée de l’Outaouais, la Ceinture de verdure peut atténuer l’insécurité alimentaire grâce à son secteur agricole dynamique.
Il est temps de protéger la Ceinture de verdure. Signez la pétition avant qu’il ne soit trop tard (en anglais seulement).
Vous pouvez obliger le gouvernement à tenir sa promesse de protéger 30 % de nos terres et de nos eaux d’ici 2030
D’éminents scientifiques ont déjà prouvé que nous devons conserver 50 % de nos espaces sauvages pour atténuer les changements climatiques et la perte irréversible de la biodiversité.
La Ceinture de verdure est une plaque tournante de la recherche sur les changements climatiques.
Depuis la création de la station de recherche Mer Bleue en 2006 par l’Université Carleton, l’Université Concordia, l’Université McGill et d’autres, plus de 120 articles ont été publiés sur le rôle crucial que joue la tourbière dans la lutte contre les changements climatiques.
La présence d’une tourbière rare si près d’un centre urbain est sans précédent. La tourbière sert de modèle pour l’utilisation de la couverture terrestre d’environ 30 % des tourbières au Canada afin de contribuer à l’atténuation des changements climatiques.
La Ceinture de verdure contribue à notre économie locale
Cet écosystème unique contribue au respect des engagements du gouvernement fédéral dans le cadre des objectifs d’Aichi et de la Convention de Ramsar.
En 2016, un rapport sur la valeur de l’écosystème naturel a montré que les zones humides de la Ceinture de verdure rapportent 59 000 $ par an et que ses zones forestières rapportent plus de 9 000 $ par an. Ces chiffres évolueront au même rythme que le coût social du carbone, et il est fort probable qu’ils augmenteront avec le temps.
Le tourisme est également un secteur d’activité économique essentiel pour la vallée de l’Outaouais. La Ceinture de verdure attire plus de 3 millions de visiteurs par an avec ses paysages emblématiques, notamment :
- la Mer Bleue, la tourbière reconnue internationalement;
- le marécage Rocailleux, avec ses 63 végétaux rares au niveau régional (dont 11 ne peuvent être trouvés que dans cette zone de la Ceinture de verdure);
- la baie Shirleys, une zone d’ornithologie populaire et une voie de migration pour plus de 270 espèces d’oiseaux arctiques et boréaux du Canada, y compris le pygargue à tête blanche, une espèce menacée.
Vous pouvez protéger la Ceinture de verdure en un seul geste simple et rapide. Signez la pétition dès aujourd’hui (en anglais seulement).
Nous avons plus que jamais besoin d’avoir accès à la nature
En janvier 2022, le quart des adultes canadiens étaient aux prises avec une anxiété modérée à grave, en grande partie à cause de la pandémie de COVID-19. Plus de 22 % signalaient ressentir un sentiment de dépression, soit une augmentation de près de 4 % par rapport à l’été 2021.
Mais les adultes de nos collectivités ne sont pas les seuls à souffrir. L’Association canadienne pour la santé mentale estime qu’1 jeune sur 7 souffre d’un problème de santé mentale, l’anxiété étant le plus fréquent.
Il a été scientifiquement prouvé que le contact avec la nature atténue les sentiments d’anxiété, de dépression, de stress, etc.
En ces temps d’incertitude et de chaos, nos citoyens ont besoin d’un havre de paix sur lequel ils peuvent compter pour se ressourcer. La Ceinture de verdure peut faire partie de la solution, mais seulement si elle est protégée contre le développement.
La Ceinture de verdure de la capitale nationale lutte contre les changements climatiques, nourrit nos familles et sert de refuge aux membres de nos collectivités. Nous devons la protéger davantage pour qu’elle puisse prospérer pour les générations à venir.
Protégez la Ceinture de verdure dès maintenant en signant la pétition (en anglais seulement).
RESSOURCES:
Prenez connaissance de nos commentaires à l’égard du prolongement proposé du boulevard Brian-Coburn, traversant la ceinture de verdure, près de la Mer Bleue (en anglais seulement)
Lisez le plan directeur de la Ceinture de verdure de la capitale du Canada.
–Le sentier Eagle’s Nest Lookout par Ottawa Valley Travel
Les hautes terres du Madawaska sont une autoroute de connectivité pour les espèces en péril
Les hautes terres du Madawaska constituent l’un des derniers espaces sauvages de l’est de l’Ontario. Elles sont situées entre le parc Algonquin et le parc des Adirondacks, sur le territoire ancestral des Algonquins Anishinaabeg. Les Hautes Terres du Madawaska constituent une voie de migration pour les espèces entre les deux parcs, offrant aux espèces en péril un passage sûr lors de leurs migrations.
On trouve des forêts anciennes et matures ainsi que des zones humides sur l’ensemble des hautes terres. Ces écosystèmes vulnérables abritent 42 espèces en péril, dont 12 espèces menacées telles que la tortue mouchetée, le martinet ramoneur et le ginseng américain.
Mais les Madawaska Highlands jouent également un rôle essentiel pour les communautés. Elles constituent un havre de paix pour les amateurs de plein air, qui peuvent y découvrir les merveilles de la nature tout au long de l’année en faisant du canoë, du kayak ou du camping. La rivière Madawaska est l’une des plus belles rivières récréatives du sud de l’Ontario et présente un attrait particulier pour les amateurs d’eaux vives. Les randonneurs peuvent également profiter des bienfaits des hautes terres du Madawaska à Eagle’s Nest et du sentier de la montagne Manitou, du sentier nordique du Madawaska et du sentier des hautes terres de Griffith. En hiver, les membres de la communauté peuvent toujours profiter des sentiers en faisant de la raquette ou du ski de fond.
Mais seulement 4,59 % des Hautes Terres du Madawaska sont protégées.
L’extraction des ressources et le développement menacent de détruire l’habitat dont dépendent tant d’espèces en péril pour leur survie.
Les forêts matures et les zones humides qui s’étendent sur les hautes terres sont essentielles à l’action climatique, mais lorsqu’elles sont coupées, elles rejettent dans l’atmosphère le carbone qu’elles ont emmagasiné et d’autres gaz à effet de serre.
Ces deux menaces contribuent à la double crise de la biodiversité et du climat, privent les espèces menacées d’habitats sûrs et menacent de détruire une zone naturelle emblématique pour les générations futures.
Ensemble, nous pouvons protéger les Hautes Terres du Madawaska et contribuer à l’engagement du gouvernement du Canada de sauvegarder 30 % des terres et des océans du pays d’ici à 2030.
Nous nous battons pour la création d’une nouvelle aire protégée d’envergure dans la région, couvrant au moins 30 % des Hautes Terres du Madawaska. L’existence de plusieurs petites zones protégées dans la région offre une occasion unique de consolider et d’étendre ces zones dans le but éventuel d’avoir une grande zone protégée pour soutenir l’action climatique, l’atténuation des inondations, la prospérité des espèces en péril et le bien-être de nos communautés.
Les forêts intactes et les zones humides soutiennent l’action en faveur du climat
Les vastes forêts et zones humides des hautes terres du Madawaska constituent un puits de carbone essentiel dans la vallée de l’Outaouais, ce qui signifie qu’elles absorbent une quantité importante de carbone de l’atmosphère pour atténuer le changement climatique. Au cours des 40 dernières années, les forêts canadiennes ont absorbé environ un quart du carbone émis par les activités humaines. L’exploitation forestière et le développement dans les hautes terres du Madawaska risquent de réduire à néant les solutions climatiques naturelles que ce paysage emblématique apporte à nos communautés.
Les forêts et les zones humides intactes des hautes terres du Madawaska servent également à stocker les eaux de crue, ralentissant ainsi le ruissellement vers les lacs et les rivières et leur pollution.
De plus, lorsque ces forêts retiennent l’eau, elles protègent les communautés voisines et nos maisons des inondations.
La préservation des hautes terres du Madawaska est essentielle à l’action climatique, car les phénomènes météorologiques extrêmes sont de plus en plus fréquents.
Les hautes terres du Madawaska offrent un passage sûr aux espèces en péril
Les hautes terres du Madawaska sont situées entre le parc Algonquin et le parc des Adirondacks, des régions que de nombreux animaux traversent pour migrer, se nourrir et tenter de s’adapter au changement climatique.
La protection d’une biodiversité aussi importante et de voies de connectivité permettant aux espèces de circuler et de s’adapter au changement climatique sera essentielle à leur survie à long terme.
De nombreuses espèces en péril vivent dans ces régions. Il est donc essentiel de protéger les Hautes Terres du Madawaska afin d’enrayer et d’inverser la perte de biodiversité tout en sauvegardant leurs voies de connectivité.
Les hautes terres du Madawaska fournissent des emplois à nos communautés
Les zones protégées créent des emplois et stimulent l’économie locale grâce à l’augmentation du tourisme d’aventure.
La protection des Madawaska Highlands garantit que les générations futures pourront profiter de ce magnifique paysage, que les gens pourront participer à des activités telles que la randonnée, le camping, le canoë et le kayak, et que les membres de la communauté pourront trouver un emploi pour subvenir aux besoins de leur famille.
La nature contribue à notre bien-être
Plus de 80 % des Canadiens vivent aujourd’hui dans des centres urbains, ce qui rend difficile l’accès à une nature intacte.
Et comme un Canadien sur cinq souffre d’un problème de santé mentale avant l’âge de 40 ans, il est essentiel de rapprocher les gens de la nature pour favoriser notre bien-être.
La protection des hautes terres du Madawaska est non seulement bénéfique pour les espèces, la biodiversité et l’action climatique, mais elle offre également à la vallée de l’Outaouais une nature accessible qui contribue à notre bien-être mental.
Consultez le plan d’utilisation des Hautes terres de la Madawaska (page 30) pour de plus amples détails : Rapport ZINS – le 12 avril 2019