Parc de la Gatineau – Faites-en un «vrai» parc!

Le parc de la Gatineau est l’un des plus grands parcs de la vallée de l’Outaouais, s’étendant sur plus de 361 km². Certaines parties du parc de la Gatineau sont accessibles depuis le centre-ville d’Ottawa-Gatineau et les visiteurs peuvent profiter d’activités récréatives inégalées tout au long de l’année sur plus de 200 km de sentiers de randonnée et de ski et 125 km de pistes cyclables.

Le parc de la Gatineau possède la plus grande diversité d’habitats de tous les parcs du Québec, tout en abritant le plus grand nombre d’espèces en voie de disparition.

Nous avons été fondés en 1970 dans le but précis de lutter pour la protection du parc de la Gatineau. Il y a plus de 50 ans, le plan d’aménagement de la Commission de la capitale nationale aurait créé une série de routes et d’hôtels au milieu du parc, détruisant ce refuge pour les espèces en voie de disparition et pour les gens.

Nous nous sommes battus pour faire du parc de la Gatineau un ” vrai parc ” en modifiant la Loi sur la capitale nationale afin d’accorder au parc les mêmes protections que celles accordées aux parcs nationaux du Canada.

En mars 2023, la députée du Pontiac, Sophie Chatel, s’est levée à la Chambre des communes pour présenter un premier lot de 600 signatures sur notre pétition demandant au gouvernement fédéral d’accorder au parc de la Gatineau une protection législative, ce qui inclut des limites fixées par une loi du Parlement.

Bien que le gouvernement commence à reconnaître l’importance de protéger ce paysage emblématique, le parc de la Gatineau a encore besoin de votre aide.

Dites aux décideurs à quel point le parc de la Gatineau est important pour tous les Canadiens. Signez la pétition dès maintenant.

Les espèces en péril ont besoin d’une nature protégée pour se déplacer et prospérer

Le parc de la Gatineau se trouve dans la zone de transition entre la forêt boréale du Bouclier canadien, au nord, et la forêt tempérée de l’Est des basses terres du Saint-Laurent, au sud. Cela signifie que les espèces présentes dans l’une ou l’autre de ces zones ont élu domicile dans le parc de la Gatineau, ce qui donne lieu à un mélange unique d’animaux et de plantes que l’on ne retrouve nulle part ailleurs au Canada.

L’absence d’une stratégie globale d’utilisation des terres environnantes et d’une zone tampon entre le parc de la Gatineau et les développements adjacents est l’une des plus grandes menaces d’urbanisation et de développement qui pèsent sur le parc.

Cela signifie que lorsque le développement est autorisé juste à côté des limites du parc, les espèces évitent les bords extérieurs en raison de la fragmentation de l’habitat et de la présence humaine. Cela réduit la taille du parc en termes de valeur pour les espèces et oblige même les plus gros animaux, comme l’orignal, à pénétrer dans la banlieue de Gatineau, ce qui les met en danger, ainsi que les membres de la communauté.

L’urbanisation et le développement menacent de détruire cet habitat vital pour près de 90 espèces végétales et 60 espèces animales en voie de disparition, dont le petit blongios, le ginseng d’Amérique, l’une des plus grandes populations d’ail des bois du Québec, le rare papillon porte-queue du genévrier et d’autres espèces qui dépendent de cet habitat pour se nourrir, s’accoupler et survivre.

Le parc de la Gatineau abrite 27 % des plantes et des vertébrés du Canada et plus de 40 % de ceux du Québec et de l’Ontario. Ces espèces dépendent d’une biodiversité protégée pour survivre à long terme.

Signez notre pétition pour mettre fin à la fragmentation et à la destruction du parc de la Gatineau.

Le parc de la Gatineau stimule l’économie locale

Le parc de la Gatineau est le deuxième parc le plus visité au Canada, accueillant plus de 2,6 millions de visiteurs par an.

Les visiteurs peuvent profiter de diverses possibilités récréatives, notamment 165 km de sentiers de randonnée, 90 km de pistes cyclables, 14 aires de pique-nique, six plages publiques, deux terrains de camping, et bien plus encore. En hiver, les visiteurs peuvent profiter de 200 km de pistes de ski de fond, de 25 km de pistes de raquettes, d’une station de ski alpin et d’un centre d’entraînement au biathlon.

Les visiteurs de ce paysage emblématique soutiennent l’économie de la vallée de l’Outaouais en générant des revenus touristiques pour les entreprises locales. Selon la Commission de la capitale nationale (CCN), les dépenses des visiteurs du parc de la Gatineau s’élèvent à plus de 180 millions de dollars par année. Plus de 70 % de ces dépenses sont consacrées aux restaurants, à l’équipement sportif et récréatif et au magasinage.

De plus, il faut une main-d’œuvre en santé pour répondre à cette demande. Des emplois dans les administrations municipales et provinciales et dans le secteur public sont créés pour répondre à la demande, ce qui stimule la croissance économique dans les collectivités avoisinantes. La CCN estime que l’impact du parc de la Gatineau sur le PIB s’élève à plus de 240 millions de dollars et que le parc fournit 4 728 emplois équivalents temps plein.

Protégez le parc de la Gatineau pour soutenir une économie locale florissante.

Signez la pétition dès maintenant.

Les parcs périurbains sont essentiels à l’action climatique

Les solutions climatiques basées sur la nature sont des efforts pour gérer ou restaurer durablement les écosystèmes naturels afin de soutenir l’action climatique tout en bénéficiant au bien-être humain et à la biodiversité.

Les efforts visant à réduire les dommages causés par l’activité humaine, comme l’urbanisation et le développement de la construction dans le parc de la Gatineau et ses environs, peuvent également réduire la pression sur l’écosystème du parc et atténuer les émissions de gaz à effet de serre.

Préserver la biodiversité du parc de la Gatineau, c’est disposer d’une forêt urbaine qui s’étend sur 361 km² et qui réduit les émissions de gaz à effet de serre :

La pollution : la pollution de l’air a un impact sur notre santé et les forêts urbaines permettent d’assainir l’air grâce à la séquestration du carbone, réduisant ainsi les polluants atmosphériques (un grand arbre peut même absorber jusqu’à 150 kg de dioxyde de carbone par an).

Risques d’inondation : les forêts urbaines absorbent l’excès d’eau, protégeant ainsi les communautés voisines en ralentissant le débordement des égouts et des systèmes de drainage.

Dites au gouvernement de soutenir l’action climatique dans la vallée de l’Outaouais en protégeant le parc de la Gatineau.

La nature favorise notre bien-être mental et physique

L’accès à la nature sauvage favorise la santé mentale et physique.

Plus de 80 % des Canadiens vivent aujourd’hui dans des centres urbains, ce qui rend difficile l’accès à la nature. De plus, un Canadien sur cinq souffrira d’un problème de santé mentale avant l’âge de 40 ans, et un jeune sur sept sera aux prises avec des problèmes de santé mentale.

Le fait de se connecter à la nature sauvage apporte un soutien :

Une santé mentale florissante : il est scientifiquement prouvé que le temps passé dans la nature réduit les sentiments de stress, d’anxiété et de dépression, d’où l’importance de protéger le parc de la Gatineau, qui est un pilier de la communauté de la vallée de l’Outaouais.

Égalité en matière de santé : les quartiers à faible revenu ont moins accès aux espaces verts, ce qui contribue à l’état de santé général. Une forêt urbaine intacte accessible depuis le centre-ville d’Ottawa-Gatineau peut contribuer à respirer un air plus pur et à réduire le niveau de stress.

Santé cardiaque d’une population vieillissante : environ un adulte canadien sur 12 souffre d’une maladie cardiaque, la deuxième cause de décès au pays. L’exercice dans la nature aide à améliorer la santé cardiaque et contribue à une bonne santé physique générale plus tard dans la vie.
Notre communauté a besoin d’une nature accessible dès maintenant pour répondre à ses besoins en matière de santé mentale et physique.

Dites au gouvernement que votre communauté ne peut plus attendre que le parc de la Gatineau devienne ” un vrai parc “.

Signez la pétition dès maintenant.

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Nouvelles et actualités

Le parc de la Gatineau

Le saviez-vous? Le parc de la Gatineau est menacé!

Vous seriez surpris d’apprendre que le parc de la Gatineau est un « parc » de nom seulement. Il est difficile de ne pas tomber en amour avec ce vaste territoire de 361 km², riche en biodiversité, aux portes de la ville. En effet, le parc de la Gatineau abrite pas moins de 118 espèces menacées ou vulnérables et 50 lacs!

Les adeptes du plein air y trouvent une multitude d’activités en toute saison : la randonnée pédestre, le ski de fond, le camping, le canot, le kayak et l’escalade.

La grande majorité du territoire du parc de la Gatineau est composé de terrains appartenant au gouvernement fédéral. Environ 17% du parc appartient toujours au gouvernement du Québec, mais une entente de 1973 a transféré le contrôle et la gestion de ces terres au gouvernement fédéral et la gestion se fait par la Commission de la Capitale-nationale (CCN). Le parc n’a jamais été accordé les mêmes protections légales qu’on accorde aux « vrai » parcs nationaux du Canada.

Sans encadrement légal (une loi du Parlement) et surveillance parlementaire, la même surveillance qu’on accorde aux parcs nationaux par l’entremise de la Loi sur les parcs nationaux, des portions du parc seront toujours à risque d’un usage inapproprié, tel le développement résidentiel, commercial et la construction de routes – tel que nous avons observé par le passé.

Le parc de la Gatineau a le potentiel de devenir une aire protégée de grande importance dans la région en raison de son positionnement stratégique et sa diversité d’habitats. Il est primordial qu’une attention particulière soit apportée aux territoires adjacents au parc afin de maintenir une connectivité écologique entre le parc et d’autres milieux naturels comme la rivière des Outaouais, la rivière Gatineau, la réserve de biodiversité du Mont-O’Brien et les régions plutôt intacts du Pontiac.

 

La SNAP Vallée de l’Outaouais interpelle le Parlement du Canada à:

  • Formellement établir le parc de la Gatineau dans une loi du Parlement et dédié le parc aux générations futures.

  • Assurer que la première orientation de gestion du parc de la Gatineau est la conservation et le maintient de son intégrité écologique.

  • Stipuler que toute modification aux limites du parc se fait seulement avec l’approbation du Parlement, comme il est le cas avec les parcs nationaux du Canada.

La SNAP Vallée de l’Outaouais interpelle les municipalités en bordure du parc à :

  • Participer activement à la protection du parc de la Gatineau.

  • Prendre en considération l’intégrité écologique et les bienfaits d’avoir un grand espace naturel dans son arrière-cour lors de décisions portant sur le développement dans les zones à proximité du parc.

  • Mettre en place des corridors fauniques et des zones tampon afin de permettre le mouvement de la faune entre le parc et d’autres milieux naturels.

La SNAP Vallée de l’Outaouais interpelle la CCN à :

  • Assurer une gestion du parc équivalent à la catégorie II de la classification d’aires protégées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (une gestion équivalente aux parcs nationaux).

  • Mettre un frein sur le développement de nouvelles routes à l’intérieur du parc.

  • Acquérir certains terrains d’une valeur stratégique à l’extérieur et en périphérie du parc afin de mettre en place des zones tampon.

  • Travailler de concert avec les municipalités afin d’identifier et mettre en place des corridors écologiques viables entre le parc et des milieux naturels d’importance.

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