Protéger les parcs pour sauvegarder l’habitat des espèces en péril
Les espèces en péril sont des animaux et des plantes qui risquent de disparaître de la nature au Canada si nous n’agissons pas rapidement.
Un certain nombre de facteurs peuvent faire en sorte qu’une espèce devienne en péril. Cependant, la perte et la dégradation de l’habitat causées par l’exploitation forestière à blanc, l’exploitation minière, l’exploitation pétrolière et la construction de routes ou d’habitations ne sont que quelques-uns des dangers auxquels ces espèces sont confrontées.
Bon nombre de ces plantes et animaux en péril vivent dans des parcs de la vallée de l’Outaouais, comme le parc Algonquin, le parc de la Gatineau et les hautes terres de la Madawaska. La conservation des parcs protège leur habitat, ce qui permet à ces espèces de se multiplier et de contribuer positivement à l’écosystème de la vallée de l’Outaouais.
À l’occasion de la Journée mondiale de l’habitat, nous vous présentons trois façons dont la sauvegarde des parcs contribue à la protection de l’habitat des espèces en péril.
Corridors verts
Des routes aux hôpitaux, la vallée de l’Outaouais est le théâtre de nombreux travaux d’amélioration des infrastructures.
Mais saviez-vous que la protection des infrastructures naturelles peut aider les espèces en péril?
Les espaces sauvages constituent les différents maillons d’un système interconnecté qui permet de conserver les écosystèmes et de fournir à la faune des couloirs de déplacement sûrs, tout en préservant la qualité de l’air et de l’eau.
Incidence sur la crise climatique
Les villes bourdonnantes peuvent générer des quantités importantes de pollution atmosphérique due aux voitures et aux activités industrielles, et le dioxyde de carbone rejeté alimente la crise climatique.
Les changements climatiques n’ont pas seulement des répercussions sur nos communautés, mais aussi sur les espèces en péril. Un exemple de ces répercussions est la modification de la durée des saisons, qui influence les routines d’accouplement et de chasse des espèces.
Les parcs remplis d’arbres en santé peuvent contribuer à éliminer le dioxyde de carbone de l’atmosphère, ce qui permet d’atténuer les changements climatiques tout en offrant des habitats prospères aux espèces en péril.
Réduction des inondations
Les communautés de la vallée de l’Outaouais ont connu des inondations au cours des dernières années. Les espaces verts et les forêts urbaines peuvent absorber l’excès d’eau, ce qui ralentit le débordement des égouts et des systèmes de drainage et la dégradation des habitats naturels.
Espèces en péril dans les hautes terres de la Madawaska
Nous travaillons à la création d’une nouvelle aire protégée dans les hautes terres de la Madawaska, un magnifique territoire de 2 500 kilomètres carrés de forêts, de montagnes, de lacs et de rivières situé juste à l’ouest d’Ottawa.
Ce bassin versant est boisé de chênes rouges, de pins blancs, d’épinettes noires et d’autres essences, et l’on y trouve diverses espèces en péril, dont la buse à épaulettes, le ginseng américain, le pygargue à tête blanche et le faucon pèlerin.
Apprenez-en davantage sur notre travail dans les hautes terres de la Madawaska et sur la façon dont nous protégeons les espèces qui y vivent.