S’étendant sur plus de 361 kilomètres carrés d’habitats riches et diversifiés, le parc de la Gatineau est l’un des plus vastes et ayant une des plus grande importance écologique de tous les parcs de la vallée de l’Outaouais. Situé dans la zone de transition entre la forêt boréale du Bouclier canadien au nord et la forêt tempérée orientale des basses-terres du Saint-Laurent au sud, il offre une occasion unique à une faune et une flore qui ne cohabiteraient pas normalement de trouver un habitat commun. La présence de cet écosystème rare fait en sorte que le parc de la Gatineau abrite le plus grand nombre d’espèces menacées de tous les parcs de la province du Québec.
Facilement accessible depuis Ottawa et Gatineau, le parc de la Gatineau offre un large éventail d’activités récréatives, notamment la randonnée pédestre, le ski, le vélo et le camping, ainsi que les nombreux avantages d’un simple moment en nature pour les visiteurs et la communauté locale.
Malheureusement, ce parc si important pour la nature et la communauté est menacé par le développement et l’industrialisation. Sans les protections législatives adéquates accordées aux parcs nationaux, le parc de la Gatineau voit déjà de nombreuses zones disparaître au profit de projets immobiliers, de la construction de routes et de l’expansion des aires récréatives, menaçant ainsi sa viabilité écologique et sa biodiversité unique.
C’est pourquoi la SNAP-OV lutte pour que le parc de la Gatineau bénéficie d’une protection législative complète, y compris des limites fixées par une loi du Parlement. Nous réclamons également un plan de gestion approfondi et durable qui place la nature incroyable au cœur de ses préoccupations.
Nous voulons un écosystème prospère et résilient, tant pour la nature que pour les gens, qui résistera à l’épreuve du temps.
L’absence d’une stratégie globale d’utilisation des terres environnantes et d’une zone tampon entre le parc de la Gatineau et les développements adjacents est l’une des plus grandes menaces d’urbanisation et de développement qui pèsent sur le parc. Cela signifie que lorsque le développement est autorisé juste à côté des limites du parc, les espèces évitent les bords extérieurs en raison de la fragmentation de l’habitat et de la présence humaine, ce qui a pour effet de réduire la taille du parc en termes de valeur pour les espèces. L’urbanisation et le développement menacent de détruire cet habitat vital pour près de 90 espèces végétales et 60 espèces animales menacées.
Le parc de la Gatineau sert d’habitat à 27 % de toutes les plantes et de tous les vertébrés du Canada, et à plus de 40 % de ceux du Québec et de l’Ontario. Ces espèces dépendent d’une biodiversité protégée pour survivre à long terme.
Nous demandons au Parlement de
Nous demandons aux municipalités avoisinantes de :
Nous demandons à la Commission de la capitale nationale de :
Gérer le parc comme elle le ferait pour un parc national
Pour plus d’informations, veuillez consulter notre rapport. sur le parc de la Gatineau.
Plus de 15 ans se sont écoulés depuis que la Commission de la Capitale Nationale a publié son Plan de conservation écologique du parc de la Gatineau. Ce plan décrit les mesures qu’elle prendra pour conserver et protéger la riche biodiversité présente dans ce parc, en précisant comment elle sera gérée, avant tout, pour la conservation de la nature.
Nous demandons maintenant à la CCN de revoir et de renouveler son plan. Nous avons formulé des commentaires et des suggestions afin de garantir qu’un futur plan vise davantage à préserver la nature dans le parc de la Gatineau.